À l’artiste et au poète, au plasticien épucé des gens tondus et au rimeur de brebis et de béliers code-barrés. Mais oups ! Qu’est-ce qui est là → tombé dans la → cuvette des W.-C. ? (Pêle-mêle un mouton rouge est un mouton noir qui a les viscères à l’air et la tête à l’envers.) Cela se dit hygiène menstruelle et c’est très bien, et limite utile un écorché. Sheep verts de composants informatiques thus à quoi Awa au-delà de l’estran — un tas d’outils ad hoc osseux entre méduses et membranes souples de clavier informatique, une laisse de fil de pêche est translucide avec ses débris de flotteur
et de plombs, ponctuation zéro, couleur de rosée du vin dans l’eau, mouton hybride en rouge et blanc et du bleu et du vert, et du jaune aussi : ici un muscle, une veine, là une articulation, un nerf : clac ! Clac ! Coupez ! Cou — aqua rêvent-ils aujourd’hui les moutons : hein !
Comment ça : Silence, on coule un bronze !
bas de ligne
ancrage dans l’ici
qu’un lent ru escamote au scion l’ouïe c’est déjà entré
dans la mousse altérée l’asphalte en fusion
bercé par l’ondée du mois
le niveau monte – un nœud d’eau – aussi vite absorbé au gré des talus le vent
ravine et bat sur 1/2 km un bouchon l’œil
baignait dans la soupe d’un nuag
c’était une image à châtrer
on leur exhume des particularités du moment
que vous ne changez rien
n’est-ce pas repos commisération du pli
s’il ne faut plus
stationner dans la main
pour autant le refus
grammatical
ploie-t-il pour autant
d’amuïssement s’écrit ce point
entre l’im
meuble environ 18€ prix
d’éditeur et
la montée
des os phalanges
ou cartilage à nu soit environ 50 ans
pour la spéculation des lignes de toit
c’est que l’on vend toujours
sa viande même au bout de
son panneau PCB même ave
c un livre adressé au jus d’u
n Tampax l’avorton est raté
sa chair un Bordeaux qui ne
vaut que le prix de l’étiquet
Do thumbs dream? Disons tout de go que l’époque est une fusion de citoyens hors-jeu : avec ses yeux de merlan frit, un parti de cols blancs a le cou de traviole et ses brebis labellisées ont la croupe à l’endroit. Sucer un sein, sucer un pouce, eh quoi si ça sent le sapin ? (Remue-méninges ou mélis-mélos.) Comme Awa (l’eau : la grande sœur, Ève ou Vénus anadyomène) ou Loubamba (« le loup en bas ») qui nettoient les chiottes entre 5 h 30 et 8 et des poussières et entre disons 18 h 30 ou 21 h 00 et 21 h 30 à 22 h. Eh quoi, tu vas → paniquer tes morts → si je te parle d’eux ! (Comme les séquelles de qui de quoi de qui l’on sait du cipM à no us NO/US nu os ! Ah ! Ah ! La poésie de ménage qui fait la surface propre au lendemain de la BnF…) Parlons de la « folle » (la poésie) mais qui nettoie hein qui (chaque soir d’une vile audace à l’astiquer ton mort, ta coulée, sa trace à l’autre et chaque matin tourne la page de la pisse et de là mercredi, tous les mercredis, jeudis, vendredis, samedis et pour recommencer au commun des mortels mardis ce qui reste après lecture au cul des consultants et emprunteurs de documents culturels : hein.)
Un rêve survolté est-il révolu pour autant ?
Le mouton vert modifié par la spoliation de l’Histoire est un génotype incompatible avec la vie. Ping-pong entre un circuit imprimé et le cœur, entre la face humaine et l’utérus ; sucer le résiné pas né…
Nous avons tous la même passion, et celle-ci est létale. Avorté avant que l’œuf ne fût embryonné ! Dolly, Polly, Colly… Te faire une petite pipe au niveau d’un capuchon de stylo rouge ? Avorton liquide aspiré, vade-mecum de madame Pipi et du tout-à-l’égout ! On veut soubattre la brebis, astiquer la corne du bélier n’est-ce pas. (Ils se balancent au bout de l’arbre sanguinaire, et c’est d’ici de front que l’on pourrait éprouver leurs émois de sauteur à l’élastique.)
Si j’avais du pognon (ou de l’esprit de réserve, un peu de temps à moi pour fomenter une éternité de sommeil), j’acquerrais un troupeau de mammifères herbivores, quelques béliers et beaucoup de brebis marqués (disons trois cents et quelques têtes au moins, ce qui fait environ douze mille ruminants : il faut du manifestant pour qu’effet pèse à la balance des médias), les deux sexes dûment pucés,
et avec lui je traverserais depuis les vallées du Haut-Béarn au si fort volcanisme, après une inflexion de la grammaire au niveau du sol, le Massif central, long périple hercynien et sa géographie singulière (on se rappellera Hervé Hott : qu’on le veuille ou non il est toujours vivant), et remonterais, entre quelques volcans éteints — désolément silencieux —, par la vallée du Rhône (il faudrait alors se remémorer le Fall Rot) en passant par Dijon vers le Bassin parisien lentement, très lentement au niveau de l’agneau, et le traverserais de part en part, via le pont des Arts, celui où coule la Seine
et alors là, les touristes accrochés à leurs flashes dans les péniches et les badauds d’autrefois et les petits oiseaux d’aujourd’hui, perruches tombées des containers du Havre ou d’ailleurs et mouettes remontées des lointains estrans, verraient que chaque flanc de mouton eût été marqué de l’une des lettres de l’alphabet, en réserve de blanc de jaune ou de bleu sur la laine peinte en rouge
intégralement peinte en résiné vermillon
et je serais alors vu, et entendu
si j’avais du pognon, mais dès lors pas
pour les bonnes raisons
Railleur, un quotidien gratuit titrait hier : Bêler roux pour roulez moins ! Le chapeau de l’article est clair comme de l’eau de roche : Seuls l’informatique embarquée et le véhicule individuel pour tous permettront de refroidir les laves de moutons rouges que la misère et le désespoir existentiels déversent sur nos routes. Il était dit dans le texte, qui reprenait les grandes lignes d’un journal de Millau (L’édit Vibre) et dans des termes non moins incendiaires, qu’un tel « phénomène géologique » (sic), sans précédent dans l’Histoire des anciennes régions Languedoc-Roussillon et Midi-Pyrénées, était à mettre sur le compte des élues et des élus de la nouvelle Région Occitanie / Pyrénées-Méditerranée. Dans ses deux colonnes il était observé que l’herbe étrangement rougeoyait dans le Massif central, ce qui avait permis à d’aucuns, chroniqueurs en fin de carrière et journalistes aux dents longues, d’avancer que l’ombre de Boris Vian, un regretté prophète et visionnaire à redécouvrir, était perceptible à qui « voulait voir vrai » (une expression absconse à mon intellection, et peu élégante à mon goût). L’article n’était pas signé, mais comportait les initiales LN ; il semblerait que ce soit pour Noël Lasuraz, un éditorialiste local bien connu.
Forcément, « LN » y fustigeait Ferdinand-Gaston le Cheussoux, député suppléant de la 8e circonscription de la Haute-Garonne, ainsi que quelques autres autorités, notamment pour l’Aveyron celles siégeant au Conseil régional.
Du haut de sa tribune de Troyes, Noël Lasuraz fait l’écho qu’au dernières nouvelles ce sont « de grands journaux centraux » (des journaux du soir à grand et de moindre tirage, et à l’unisson pour changer) qui nous apprennent, à « nous-autres, originaires du pays des dix-neuf sources karstiques, à moi qui suis un fils de Millau et dont les ancêtres étaient d’authentiques pasteurs des collines chatoyantes du Rougier de Camarès, ces aïeux nôtres qui ont contribué à former les “clapas”, ces tas liés à l’épierrement afin de dégager les parcours des troupeaux, et qui étonnent tant le tourisme aujourd’hui (ici, monsieur Lasuraz-le-millavois, permettez-moi d’abréger votre prose…), Millau, une ville que dis-je, une commune française, qui étend son territoire et sa juridiction sur une partie du Causse Rouge, du Larzac et du Causse Noir, Millau au cœur des Grands Causses (…), après que le pic des événements ait eu lieu et dès lors que le flot se fut déversé (il apparaît que le Sieur “LN” ait pour première intention de faire visiter le Massif central à ses lecteurs, et nous tranchons donc à nouveau) vers les vallées de la province d’Auvergne (en rouge sur la carte) que de vieux volcans se seraient réveillés dans la nuit du 5 au 6 mars, et plus précisément très tôt ce 6 (je coupe, j’élague et même, excusez-moi, j’équarris), alors qu’aux environs de 5 h 30 la grande transhumance que l’on croyait en déclin reprenait un bain de vigueur (idem), et alors qu’on allait fêter la sainte Colette, et que coule en conséquence assidue une lave due aux épanchements du Larzac (idem et très largement pour ne pas traverser in extenso avec les ovins barbouillés la région du code 63 guidé par LN de Troyes ou visiter tout le secteur agro-alimentaire du Puy-de-Dôme, assez : merci l’indigestion…), arrivé en Auvergne, il s’est joint à cette coulée sans précédent des masses soutenant ici et là l’avant-bras tendu d’un porte-drapeau, et l’étendard n’était pas moins que l’ancienne bannière de l’abbaye d’Aurillac ! » C’est un quotidien gratuit du matin de Troyes (moi je dis bravo !) qui voyait donc venir à lui tous ces moutons rassemblés qui permettraient que convergeât — à défaut du Nord, de l’Ouest et de l’Est — l’Hexagone vers la région d’Île-de-France, une unité essentielle de moutons, de béliers, de pasteurs laïcs et de brebis, et ce serait la joie de quelques agneaux portés à l’épaule ou au bras vers laquelle communiassent d’autres sources de matière en fusion !
Aux dernières nouvelles, dans les replis de l’Allier il semblerait que ce soient en effet des pasteurs laïcs au visage rubicond, ce qui incita le même à avancer que Jean Mecker n’émettait que des bla-bla-bla, et de citer à qui mieux mieux Nous avons les mains rouges. Même scénario dans les gorges de la Loire et du Rhône : un cordon bleu de rétention aurait dûment été mis en place afin qu’il endiguât cette « véritable marée de laine, de cornes et de sabots ». C’est signé Noël Lazuras donc, comme Jean de la Croix qui était le chantre de l’amour et grand apôtre de la voie unitive. Il fallait être NL à lier pour ne pas voir en cette coulée, non une divine armée mais un mouvement séculier ! Pour agiter le débat sur les motivations de ces pasteurs dont la moyenne d’âge est encore incertaine, bien que les plus jeunes, et sans pour autant faire une audacieuse concurrence au agneaux, aient les jambes ballantes autour de cous chenus, et les plus âgés de très longues barbes tout autant rubicondes, ou les cheveux d’un roux qui ne le céderait pas à l’herbe si herbe il y eût, mais les villes traversées l’avaient désormais vertes pour peu qu’il en restât — le monde virtuel faisant hélas un Attila à tout ce qui était de près bercé par le vent ou de loin encore vivant —, il a également été question de la sortie ce mois courant d’un livre aux éditions Quidam : Chaos, de Mathieu Brosseau.
Un journal populaire et généraliste marqué, si ce terme sportif à encore le pouvoir et l’illusion de vous parler, au centre droit : Bêler au fond des lois, le jour où le dégel advint… C’est signé (mais abrégeons). L’éditorial d’un autre journal, dit « de référence », titre quant à lui : Du bêlement dans la mêlée, il a pour toute accroche allitérée un style assonant : Moulé d’un causse identitaire, même les « mais » et autres indécis du scrutin si souvent sur la touche mêlent aujourd’hui leur porte-voix au grand mouvement populaire du mois. Et pour sous-titre d’un autre organe de presse quotidienne qui atteint au même niveau du ridicule alors qu’en langue d’Albion : Rogue HardWare Surfing: Do Floating Voters Dream of Ruby Red Factory Ship? Il conclut ainsi : This unfolding crisis has its roots not merely in an increase in international crime and terrorism but, more critically, […] in the intemperance of those who make Eagle Claws, a style of Chinese martial arts and are charged with upholding them. So, to baa, or not to baa, that is the question: whether ’tis nobler in the mind to suffer the slings and arrows of outrageous fortune, or to take Arms against a Sea of troubles, and by opposing end them: to die, to sheep (sic) no more; and by a sheep (sic), to say we end, and so on. (« Surfer sur la vague géante : les électeurs indécis rêvent-ils d’un navire-usine d’un rouge rubis ? » « La crise actuelle n’est pas imputable seulement à l’augmentation du crime international et du terrorisme : elle a des racines […] bien plus profondes dans l’intempérance des responsables de l’adoption des Serres d’aigle, un style d’art du combat chinois, et de leur usage. Alors, bêler ou ne pas bêler, là est la question », et ainsi de suite.) Autrement exprimé : L’État doit-il durcir la réaction de sa vague bleue ? Enfin le journal régional Le Causse rouge titre : Brebis qui bêle perd sa goulée, etc.
Merci José pour ce retour, et cet épluchage.
Oui, mêlés avec ceux du ciel, si couverts de sa couleur ces derniers temps qui n’en finissent plus → d’un couvercle → de plomb, les moutons de la terre font un beau rose avec ceux d’en haut. La teinte est délicate, et l’envie nous prend d’en rajouter une couche : ici et là un soupçon d’éosine et même de magenta.
À Dolly, Polly et Colly…
La lampe témoin du boîtier vert est HS, sortie d’urgence au bout du couloir de l’humain : suivez la flèche !
BAES pour tous, c’est bien vu…
Mais toujours pas pour les beaux gilets bleu nuit à boutons recouverts du sieur de là-haut en chemise blanche à col cassé et nœud papillon en soie satin marine toujours tiré à quatre épingles sous les giboulées rougies de mars. Précisons qu’il s’agit de l’élégant monsieur en smoking Deauville et de sa dame en mode « déchets et math »…
De la 15
Les méduses translucides et les membranes en silicone, robustes, isolantes. Les pas de « nos » enfants pêcheurs de crevettes dans les mares au bord de la mer et le polyester ou le polycarbonate de nos claviers parentaux. Deux mémoires et deux consignations : l’une est plantigrade et ouvre au corps, au tout du ressenti, l’autre est digitale et enfermée dans les cadres documents, cette « cage aux oiseaux » de nos écrans…