d’apparence, avec les cartes électroniques et le bois au naturel, ce pot musical est très joli. Valeur interactive : toucher, voir, entendre. Une touche verte demo permet d’écouter
deux mélodies populaires et trois improvisations, et un bouton rouge next permet de les parcourir. Empressez-vous d’écouter Au clair de la lune ou Bathroom Disaster, ou comment le clavier à pets et le coussin à sons mènent au même constat : « Chéri·e, j’ai fait un beau moulé ! » Merci
mon amour, et je te commun
iquerai ma réponse – pour vendredi – et je n’en change
rai pas une virgule. (C’est à prendre ou à la
isser.)
masque estomaqué
dans le PQ décomposé de mes vécés de ma
querelle fiction
émettre un ou des
en chassant l’air
entre les pages fermées
des feu illets
je te commu
nique un travail en parallèle (dé-nommer), qui sera mis en ligne dans les mo
is à venir (et qui est socia
les uni (non, tiens, je te donne sa version écrite :
ire après fol
fauché
pas de serf génuflexionnel devant le cnl
ni d’emmurement de la parole de l’écrit
d’un cadre universi
pas de mise à
il me retient de je
ter « mot »
coupé de l’arbrebranche où ce pendu
pend fol
etc.
le texte censuré est ici : « les uni
versitaires utilisent la poésie comme trempl
in de carrière car c’est une péri (et le poète un paté
ticien de la rue de nos vingt-ans eighties Scottie de ser
vice qui est tellement cul
qu’elle en accepterait n’importe qu{o}i »
Perennial plant and equipment
« On n’arrache pas, ici l’on retire délicatement la carte mère de la nuit. », Zuria Buztingorri, La digue du marégraphe.
Bedroom Design
Pour jouer du pot comme des pros, please adjust the sound of the apparatus accordingly. Installation : pot de propreté bébé (de couleur rose) ; circuits imprimés (clavier cacophonique Disney Princess IMC TOYS) ; bois flotté (trois « bouchons ») ; projecteur rotatif « ciel nocturne étoilé » (Sky Star Night Light) ; sonorisation interactive : deux mélodies populaires (« There’s a Hole in My Bucket », « Au clair de la lune ») et trois improvisations (« Colique et flatuosité », « Chasse d’eau », « Bathroom Disaster »).
Tomorrow Is Yesterday
Le bébé d’Alien, de Hans Ruedi Giger, a trouvé sa parfaite expression logicielle : en s’inoculant, à même la face humaine, une machine équivalant – en termes de puissance onirique ou de prédation – aux bonds qui d’un coup, lointain écho de la tente du chaman et de la cellule du moine, puis lentement, pas à pas, ont permis de passer de l’animal à l’humain, ce dernier ne serait-il plus qu’un postulant à la case où s’initiait l’écart entre un signifiant et son… référent ?
Enveloppement
Perdus aux confins de l’espace amniotique – effrayant car sans bords – de leur petite chambrée, nos enfants seraient-ils des xénomorphes ?
Bien vu
La reine est le seul individu femelle fertile de la colonie. En émergeant de chacun de ses œufs, une larve imite un sternum qui ne peut poursuivre son développement vers l’imago qu’à la condition de parasiter un hôte. Or, dépourvus d’odeur, sans poils ni risque de desquamation, les circuits imprimés (printed circuit board) sont une seconde peau, et la muselière a désormais pour nom CARÉVI (casque de « réalité virtuelle »). En effet, lorsque la similitude avec un masque à gaz peut échapper, en revanche est patente la forme arachnéenne du petit alien !
Charmant
Alertez les bébés !
Qu’ils découvrent au plus vite les vertus d’un petit mot magique qui leur permettrait de trier et de rejeter.
Et moi qui mettais une acquiesçante enfance en transes pour d’innocentes machines…
À propos du CARÉVI
Dans le film de Ridley Scott, il s’ajuste au visage d’un individu humain afin de lui inoculer, via la trachée – dans laquelle on imagine assez que descend un tuyau, sorte de cordon ombilical –, un embryon dans l’estomac, et plus probablement dans les poumons (serait-ce le cœur ?), car il émerge assez rapidement, après quelques jours seulement d’incubation, en défonçant de l’hôte parasité le thorax. (Leur MO global, à défaut d’hémoglobine.) Apparemment, cette créature ne serait qu’une sorte d’étape organique dont la fonction est le transport de l’embryon vers un autre organisme vivant, une sorte de cocon.
Voiture ou drone, écran virtuel – ou vaisseau spatial ?
Utilisée à des fins ludiques ou didactiques, avec pour horizon un usage utilitaire (civil) ou de recherche (scientifique), cette prothèse, telle que vous la voyez, en tous cas la décrivez-vous ainsi, ne serait donc au fond qu’une sorte d’exosquelette, et pas seulement un véhicule virtuel ? Merci d’éclairer ma lanterne…
Écran 360°
Un « nouveau » combat de Jacob et de l’Ange ? Ce que la merde freudienne n’avait pas fait, le logiciel lacanien le fera-t-il ?
« laxatif ! (…) Éloignez de vous le précieux ridicouille et la fatuosité proute !
Oui ! Décampez sans délai ! Mettez les bouts ! Changez de cap ! Empruntez d’autres routes ! Car, si d’aventure vous choisissez de rester sur le plancher des vaches, ne vous en prenez qu’à vous-mêmes ! (…)
Faites de la politique ! c’est plus poilant !
Votez Rimbaud ! »
Jean-Pierre Verheggen, Ridiculum vitae.
Absolument.
Mais pas « au fond » : sur la face…
Au « fond », c’est une hybridation de la technique et de l’information au système nerveux (topographie, puissance de calcul, etc.).
La griffe du lieu
Nous avons tous connus, enfants, la lecture, et nous ne sommes pas plus névrosés que ça.
Que les liseuses arrachent la matérialité du support, et donc ? De mon point de vue, aucun souci n’est à craindre dans ce renouvellement de l’objet.
Pas de lecture mais
Ma fenêtre donnant sur un boulevard, il y avait ce rituel de l’endormissement qui consistait à sombrer dans la profondeur du lit pour fuir la monstruosité des automobiles filant leurs ombres étirées comme des mouvements d’eau du plafond de ma chambre d’enfant aux moulures des cloisons où, immanquablement, elles se cassaient une à une en ouvrant des gueules géantes au-dessus de ma tête enfouie dans des draps moites jusqu’à l’arête du nez. Totalement hallucinée par un front directement branché par les poumons sur un cœur au travail exsudant un cinéma qui durait ce qu’il pouvait au travers des rideaux, il m’advenait d’omettre d’aller soulager ma vessie là où il aurait fallu.
Descubrirse el pastel en deux clics, le second maintenu avec le doigt glissant sur le touchpad
Gnegnagna…
NB. Un bouton mute est-il prévu ?
Hipster chipset
Et quelle griffe ! Un ongle long, long, aussi long que l’ongle plat de Platon.
Une fenêtre au-delà du canevas ?
I Wonder
COOSA[Nouveau] Sky Star Night Light lampe de projecteur 360 degrés Ciel Étoile Romantique Chambre Rotating Projecteur lampe de nuit pour Fête et Mariage ou pour les enfants – Trois Couleurs (3-Rose).
Bonjour,
Voila mon dernier cauchemar :
Un buffle fuit au-devant d’une mêlée de lionnes. Il rue et, par la détente du jarret, donne de méchants coups de pattes arrières. Son fessier brun, soudain est une gueule azurée.
De cinq plaies, une portée suinte : c’est le chant du sang qui s’est retourné : le buffle est un animal en transe, un masque de guerrier africain ; ses pattes postérieures sont deux bras qui brandissent de longs javelots plumeux.
Le corps du bovin tout entier n’est plus qu’un bouclier.
Ce bouclier est blanc, recouvert de terre.
L’une des lionnes – au nombre de sept – lui file un puissant coup de griffes qui l’envoie s’effondrer sur le côté.
Nous comprenons qu’il s’agit d’une bufflesse, et qu’elle est gravide.
Mes questions, au réveil, dûment notées sur un carnet :
Heurter ce qui le suit et le fait fuir. Pourquoi fuir, puisque l’avenir est en soi ?
La bufflesse est-elle affaiblie, lorsqu’en défense « au-devant » (c’est-à-dire au moyen du sabot des deux pattes postérieures), éreintée elle s’enfuit, effrayée, et que la lionne lui balance un puissant coup de patte dans la cuisse ?
La bufflesse est-elle, dans une façon de retournement, le miroir effrayé de la lionne ?
Où est la face, alors que fuit le bovin ?
Implacable safari au bout d’un téléobjectif, à l’avant, tendre et délicat vu d’ici (le centre de la phrase ou son début, autrement dit sa fin), son mufle humide, au-dessous de l’humeur vitreuse des yeux globuleux, n’a plus pour fonction d’aller à l’eau afin de boire, il n’a plus pour charge celle de humer l’éventuelle présence des félins redoutés, dont il ignore tout du nom, non plus d’halluciner ce qui, par l’olfaction, autrement dit l’odorat, lui viendrait de la puanteur, de cette trace immémoriale inscrite en son vélin peaucier déchiqueté – et partant restructuré – par un langage HTML ou un code CSS, de sa fétidité dans le vent, afin de voir, ni la mission de brouter, mais l’exclusif mandat d’enfoncer l’air pour s’y envelopper. (Les cinq cents kilos de chair, de nerfs et d’os ne seront pas désaltérés.) Projeté par l’effroi, souffle court et langue pendante, il est aspiré dans le tube de l’air.
Hébétée, abasourdie, la fabuleuse bufflesse, abandonnée au fatum, n’est alors plus qu’un mot : agonie ; et le bovin gravide est aspiré au-delà.
Quant aux lionnes, elles gonflent à l’unisson leur poitrail, et ont des joues qui se prolongent par de nombreuses vibrisses.
À l’encontre des cils soutenant l’humeur vitreuse ci-devant nommée, ces vibrisses sont les antennes d’un obscur désir – celui d’une faim de chair et de sang.
La bufflesse est-elle l’étron anticipé des lionnes ? Les lionnes sont-elles les prêtresses, les accoucheuses du lieu…
Le mufle de la bufflesse n’est alors plus qu’un coin, un ongle qui gratte, alerte.
Tout l’animal est retourné dans ses reins, ses pattes arrières n’ont pour seule fonction que de fendre et de ruer.
Le corps celui de fuir, non de s’élancer au-devant.
Qu’en pensez-vous ?
Anonyme, il faut arrêter de fumer les débris de plâtre humide et de peinture écaillée tombés du plafond !
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À utiliser sous la surveillance de l’artiste
Attention1 : près du bois flotté qui l’est tout autant, suspendus2 les deux circuits imprimés contiennent de petits composants électroniques susceptibles d’être arrachés.
1. risque d[’/e] [assi/dissé]mi[l/n]ation
2. Écriture épilithe et lé instant de Bahia C en friche, en hommage à Françoise Janicot pour Hide and Seek : 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20
Perennial Plant est-il dédié à Marcia Weisman, peinte en 1968 par David Hockney ?
Anonyme, il faut arrêter de fumer Rimbaud et les poteaux de couleur !